Commençons par le physique de cette jolie dame de sucre. Un monstre avec une apparence ressemblant tant à celle d'un être humain, vous vous doutez bien qu'elle a déjà dû être confondue avec ceux-ci, et c'est pourquoi elle a déjà eu affaire à plusieurs membres de la garde royale. Il est difficile de la rater, de sa peau bleue ciel semblable à l'eau claire de la Waterfall, de plus, celle-ci est accompagnée d'une chevelure variant du vert au turquoise dépendant de sa sobriété par rapport au sucre. Ses yeux sont aussi colorés que ses mèches roses fluo, et la glace de la même teinte écrasée sur son crâne fait ressortir la jolie couleur portée par ses cheveux. Son mètre soixante-quinze et ses cinquante-huit kilogrammes lui offrent un corps mince et élancé aux formes plutôt plates, ce qui peut plaire comme déplaire aux gens.
Les vêtements qu'elle porte sont très souvent hauts en couleurs et accordés à ses cheveux. Très souvent des hauts à manches courtes accompagnés d'une jupe et d'une paire de collants, tout aussi voyants. La marque sur son haut préféré représente le monstre l'ayant cousu, un de ses vieux amis dont elle a sûrement perdu la trace. Puis il y a cette écharpe, une écharpe bien importante pour elle, c'est une écharpe familiale, qui se transmet de monstre en monstre dans sa famille. C'est quelque chose de très important pour elle, sachant qu'elle croit être la dernière monstre sucrée.


Passons au caractère de Gretel maintenant. Et je parle bien de Gretel sous sucre, car c'est la Gretel que vous verrez le plus souvent. Une personne toujours pleine de joie, répandant la bonne humeur presque partout, en étant constamment hyperactive, évitant à tout prix l'ennui. L'ennui est par ailleurs son pire ennemi, si cela lui arrive, se goinfrer en attendant que quelque chose se passe est toujours la chose à faire. Avec ceci, c'est une réelle enfant, d'un côté naïve, de l'autre crédule, et une innocence presque inégalable, sans parler de son attitude en générale, qui n'est jamais sérieuse et très souvent immature dans cet état. Cela reste tout de même une fille très attentionnée envers qui que ce soit, mais aussi accueillante, que ça soit un inconnu ou un de ses amis, sa gentillesse restera tout de même bien grande et ce, peu importe la personne. Elle reste tout de même très, voir trop affective envers les gens, ce qui la rend plutôt collante, en plus d'être très bavarde, et la jeune monstre a tendance à beaucoup provoquer les autres personnes, c'est quelque chose qui la fait rire. Mais mis à part, c'est une femme de confiance, dévouée pour ses amis et toujours prête à rendre un service. De plus, Gretel est très émotive, donc ne vous dites jamais qu'elle en fait trop, la plupart du temps ce n'est qu'une réaction normale de sa part. Enfin, elle est très maladroite et a tendance à casser les choses, c'est un don pour la jeune fille, cela arrive très souvent, et beaucoup de gens en ont déjà fait les frais.
Finalement, il est temps de parler du caractère sobre de Gretel. Un caractère qui n'apparaît certes que très rarement, mais tout de même. Comme ceci, elle devient bien plus mature, plus sérieuse, sans les couleurs voyantes et la glace sur le crâne, vous n'auriez pas envie de vous mêler à ses affaires quand elle est dans cet état. Son incroyable froideur envers tout être lui adressant la parole, même ami, en a déjà surpris plus d'un, surtout quand le reste du temps ce n'est qu'un repère fluo qui saute partout en criant. Mais continuons. La jeune monstre devient une femme cruelle et égoïste dans ces moments là, les critiques et insultent voleront tel un Peter Pan dopé à l'acide et à part sa survie, seulement peu de choses compteront. Je précise aussi que la demoiselle deviendra bien plus violente sans sa dose sucrée habituelle, donc si une personne l'énerve un peu trop, la sucette de combat sera sûrement de sortie. Puis le fait qu'elle sera une manipulatrice est à préciser, elle n'hésitera pas et pour sûr, sans problème moral ou autre de son côté. Bien sûr, le calme revient quand le sucre part, donc la panique n'est jamais une option pour elle dans cet état là.

Deux silhouettes marchaient dans les souterrains, deux membres de la garde faisant leur ronde suite au repérage d'un humain à Snowdin. Quelque chose de rare, mais néanmoins important. Les deux s'ennuyaient à mourir, attendant que l'humain passe par là, et il n'y avait qu'une très légère chance que ça arrive.

-J'suis super contente ! C'est ma toute première mission depuis tellement longtemps ! Et toiii ? Je sais que Undyne a fait la plupart du boulot sur les derniers humains repérés mais tout de même ! Alors ?
- C'est vrai que ça fait un petit moment pour moi.
- Hmmm.... Dis-moi, tu veux que je te raconte une histoire ? Je te demande ça parce qu'on a pas grand chose d'autre à faire... à moins que tu aies une idée, et dans ce cas-là je suis totalement d'accord sans savoir ce que c'est !
- Raconte moi juste ton histoire s'il-te-plaît.
- D'accord, à vos ordres !

Un jeune monstre naquit, laissant mourir ses parents quelques années plus tard, après qu'ils aient assez vieillit, sachant que ce n'était pas leur première progéniture, celle-ci les achevaient. Un monstre plus jeune fut alors choisi pour l'élever, un monstre de confiance, appartenant à la garde royale. Celui-ci l'élèvera comme son plus grand trésor, comme son propre enfant. Le jeune parent adoptif lui offrira un souvenir de sa réelle famille à chaque cap d'âge passé, l'écharpe à ses dix ans, la sucette aux quinze, et l'urne contenant les cendres de ses parents ayant refusé une quelconque cérémonie pour leur mort aux vingts. En plus de cela, il décida de l'entraîner au combat, car sachant bien qu'une apparence ayant l'air si humaine n'attirerait que des ennuis. Mais il se lassa au bout de quelques mois après s'être rendu compte que la demoiselle n'était en aucun cas capable de se battre à son jeune âge qui était celui de l'entrée dans l'adolescence. Et vers ces moments là, les humains se mirent à tomber légèrement plus régulièrement, ce qui provoqua le fait que le tuteur du monstre cité précédemment s'autorisa à moins s'occuper d'elle, à se dire " débordé ". Puis un jour, pouf. Disparu. L'être l'ayant élevée avait disparu en une nuit.


- Alors, contrairement à ce que je pensais, tu te débrouilles pas mal pour raconter les histoires.
- Merci, c'est gentil ! Mais si tu pouvais éviter de me couper, c'est plutôt dérangeant. À moins que tu aies quelque chose d'important à me dire, alors là je t'écoute !


U.C.