ONCE UPON A TIME ... MY STORY
« J’ai été créé, je suis né, j’ai grandis, je suis Sans, The End. »
« Allons, tu pourrais faire un effort pour l’histoire au moins. »
« J’ai la flemme de faire plus, c’était déjà éreintant de faire la première partie. »
« T’as quasi rien fait, c’est moi qui fait le plus dur à écrire ce que tu me racontes. »
« Parler c’est extrêmement fatiguant. »
« Tu es énervant tu sais ! »
« Bon d’accord, si j’ai le droit à du ketchup alors. »
« T’en auras autant que tu veux quand on aura finit cette fiche. »Chapitre 1 - Le rêve de la boucleJ’ai fais un rêve la nuit dernière, un rêve étrange. Un garçon, non, une fille, ni l’un ni l’autre. Cet humain avait disparut derrière une porte, une porte sombre, sans lumière, sans la moindre particule. Je me souviens encore pouvoir assister à cette scène, l’humain s’appuyant sur la poignée avant de la tourner. Puis le vide, impossible de me souvenir du résultat. Une rencontre insoupçonnée ? Surement le cas, je vais arrêter de me prendre la tête sur ce genre de chose, Papyrus va s’inquiéter de ma santé dans le meilleur des cas. Dans le pire, il tentera de réparer ce qui a été brisé. Mais qui est véritablement brisé ? Je l’ai vu tellement de fois, ce rêve horrible où mon frère, tombe au sol, son âme disparaît, je deviens seul.
Seul, encore et encore, je les vois tous disparaître, les uns après les autres. Tout recommence, encore et toujours, une boucle éternelle, une éternité impossible à stopper. J’ai essayé toutes les méthodes possibles, tenter les expériences les plus folles. Parfois, j’eus même l’impression de lui ressembler. Mais ressembler à qui ? Je n’arrive pas à mettre le doigt dessus, pourtant, la réponse est si proche, je le sens, je le ressens. Je me souviens encore ce jour, où je lui ai serré la main, nous étions amis après tout. Jusqu’à ce que tu fasses cette erreur, ce choix, tu as changé, nous ne sommes plus amis. Meurtre après meurtre, je l’attends lors du jugement final. Il semble faire des tests lui aussi, je le vois tenter de tuer une seule personne à chaque rêve, il avait peur de moi au début, il se méfiait, il ressentait un grand danger en ma présence.
« C’est un splendide jour à l'extérieur, tu ne trouves pas ? »Les rêves n’ont pas cessé, jours après jours, je les ai encore en tête. Je vois la tête rouler au sol, je me réveil dans un cri de douleur et de terreur, des sueurs coulant sur mon visage. Mon frère, est-il vraiment mort ? Je fonce jusqu’à sa chambre pour constater que ce n’était qu’un rêve. Un rêve pourtant bien réel. Je ne comprends plus, non, je ne veux pas comprendre, pas encore. L’histoire se répète, les rêves s’enchaînent, quand est-ce que cette journée se terminera vraiment ? Quand est-ce que j’arrêterais de rêver ? Quand est-ce que le démon s’enfuira de notre monde ? Pendant combien de temps tout va-t-il encore recommencer ? Je vois mes amis, mourir les uns après les autres. Je vois leur histoire, effacé, mais toujours la même journée qui se répète, cette journée où un pauvre fou à décider de faire des tests. J’observe son amour, rien de bien impressionnant, une poignée de monstre tuer, mais pourquoi encore et toujours Papyrus ? Qu’a-t-il fait ? Il est celui qui a toujours crut en toi ? Alors pourquoi ce cauchemar me ramène toujours à ce moment précis. Où malheureusement, j’arrive trop tard, j’assiste alors avec horreur à la disparition du dernier membre de ma famille.
« Les oiseaux chantent, les fleurs éclosent. »Une boucle temporelle d’une douleur indescriptible, je veux changer tout cela, il faut que j’agisse. Mais pourquoi le faire ? Ce n’est qu’un rêve après tout. Mais s’il s’agit d’un rêve, cela signifierait que ce que je fais n’altère pas la réalité. C’est alors que s’engagea une lutte entre lui et moi, une lutte de mental. Soit lui, soit moi, je devais le convaincre. J’essayer à tout pris de résonner ceux qui m’entourent, de leur dire de ne pas l’affronter, de fuir. Mais la chef de la garde royale ne fuyait jamais, trop fière et trop brave pour effectuer une telle action, cela vaudrait son déshonneur. Je me tournais alors vers Alphys, lui demandant d’évacuer les monstres loin de la capitale, avant que le véritable monstre n’arrive. Encore une fois, j’étais ignoré, personne ne se rappelant de ce qu’il se passait, ce n’est qu’un rêve après tout. J’essayer diverses actions, tentatives de modifier le court de mon rêve, une tentative désespéré pour sortir de ce cauchemar.
« Avec une journée telle que celle-ci, les enfants comme toi… »Cours, fuit, vas-t-en Papyrus, pourquoi restes-tu ? Tu ne vois pas qu’il n’a aucune pitié ? Il veut faire des tests, il commence alors à approcher, à vouloir t’assassiner. Mais cette fois-ci je suis là, je le fais trébucher, je change la donne n’est-ce pas ? Ce n’était que partie remise, alors que mon sourire revenait, il trouva le moment idéal pour attaquer en traître celui qui l’avait épargné, mon frère perdit à nouveau la vie. Je me tournais alors vers la porte des ruines, celle où se trouve la femme avec qui je m’amuse à faire des blagues. Aujourd’hui, elle ne semble pas très aptes à parler, ni à rire. Elle me demande, quoi qu’il arrive, de ne pas assassiner l’enfant qui passera cette porte. Pour une fois, c’était différent, je me disais que peut être, le cauchemar était terminé, enfin j’allais pouvoir dormir en paix. J’étais bien loin de me douter que cette remarque de la part de cette vieille dame, aller plonger les souterrains dans une angoisse sans précédente.
« Devrait brûler en enfer. »Au cours de tous les cauchemars que j’ai vue, c’était la première fois qu’un tel massacre se faisait, un massacre sans nom, un véritable génocide. Celui qui à l’époque des doux rêves étaient mon ami, est devenue celui qui me planta un couteau dans le dos, en terrassant tous mes amis. La mère, le naïf, l’héroïne, la scientifique, tu les as tous tué sans le moindre scrupule et tu te tiens à présent devant moi, dans ce couloir où tu seras juger pour tes crimes. Ton amour labyrinthique n’est pour moi qu’une façade, tu vas mourir, encore et encore, tu ne passeras pas, tu devras recommencer, cette timeline n’est pour toi qu’une série de mort interminable. Tu ne gagneras jamais.
« C’est le regard de quelqu’un qui est déjà mort une fois contre moi. »Les combats s’enchaînent, mais je pense être bien plus fort que toi. Mon espoir est réduit à néant, je n’ai plus rien à perdre après tout, mes amis, ma famille, ils ont tous disparut par ta main. A quoi bon espérer ? Ce cauchemar ne cessera jamais, et même s’il se termine maintenant et tout de suite, je serais seul. Tu m’affrontes alors, encore et encore, je ne rêve plus, ce n’est plus un cauchemar, je le sens, c’est la réalité, ma réalité. Une vérité éclata alors, si ce n’est pas un rêve, que se passe-t-il alors depuis le début ? Pourquoi tout recommence en boucle ? Est-ce la faute de cet enfant ? Cela paraît plausible, la boucle commence à partir du jour où il arrive dans les souterrains. Je ne trouve pas de mots pour te décrire, tu n’es qu’un monstre, un véritable monstre, non, un humain. Tu continues de m’affronter, encore et encore, mais jamais tu ne me vaincras, je refuse de perdre. Et pourtant, viendra le moment où je ne pourrais plus rien faire. C’est alors que ta lame me transperça ce qu’il me reste de cœur, je meurs, tu as gagné.
« Tu veux quelque chose Papyrus ? »Non, c’était encore un rêve, je me réveil en sursaut, je suis dans mon lit, tout recommence. Un nouveau génocide se déclare, je n’ai pas pu l’arrêter lui non plus, tentant d’affronter à nouveau l’enfant lors du combat final. Un nouvel échec. Je décidai alors de tenter une approche brutale instinctive, avec l’espoir de conserver mes amis, je devrais être capable de le vaincre. A peine sa sortie des ruines effectuer, que je l’attaquais, le détruisant et le faisant mourir droit comme un piquet, à l’instant même, où il se trouvait devant moi. Pensant se retourner pour une poignée de main, des os le traversant et l’annihilant de cette timeline.
« Get dunked on. »C’est ce que j’espérais, que tout s’arrête maintenant, mais bien sûr, il revint à la vie. Ce démon est emplit d’une détermination impressionnante, un instinct de survie à toutes épreuves, mais il ne pourra pas passer ce pont, tant que je suis là. L’affrontant alors qu’il n’a récolté presque aucun point d’exécution, je ne juge plus, je punis. Ces génocides et ces horribles fins que tu m’as fais subir, je vais te les rendre au centuple. Jusqu’à ce que je comprenne son procédé. Même faible, il finit par me vaincre. Pourquoi ? Car contrairement à moi, il a cette détermination qui l’empêche de nous quitter, il comprend peu à peu comment j’agis, comment j’envisage une attaque et comment je réfléchis. Il finit par recopier mes lignes, voler mon script et dicter mes répliques. La moindre de mes attaques devient facile pour lui, il parvient à m’atteindre finalement, me tuant, une nouvelle fois malheureusement.
« Je vais chez Grillsby. »Cela paraissait facile pour lui, de tuer ceux qu’il considérait à une époque comme ses amis. Je finis par désespérer chez Gribs, buvant du ketchup à volonté, de toute façon, j’allais perdre à la fin de cette journée, affrontant le démon, et mourant une nouvelle fois. Alors autant en profiter. Il ou elle est devenue trop fort, je ne peux qu’espérer qu’il arrête. Dans un but impossible, je tente tout de même de l’affronter lorsque le jugement vient, mais à chaque fois, je perds. Il s’améliore, je régresse, ne me souciant plus de chercher de nouvelles techniques, je ne fais que recopier les mêmes, encore et encore. Je suis ennuyé par cette vie, cela fait des milliers de fois que tout recommence, pourquoi tout ne pourrait pas simplement s’arrêter ? Pourquoi ne puis-je pas l’arrêter ? Idées après idées, retour en arrière après retour en arrière, je commençais à ne plus me poser cette question, quand est-ce que tout s’arrêtera ? Je n’avais plus l’espoir que se termine ce jeu, ce maze of LOVE, et non amour.
« Veux-tu vraiment reset une nouvelle fois ? »Chapitre 2 - Le rêve du scientifiqueJ’ai fais un rêve la nuit dernière, un rêve étrange. Un garçon, non, une fille, ni l’un ni l’autre. Cette personne semblait avoir détruit un nombre incalculable de fois notre monde, les souterrains et tous les monstres qui y vivent. Pourtant, dans un dernier élan, alors que ma main semblait approchait de son âme, pour le vaincre une énième fois, tout était différent. Cette personne, non, ces personnes. C’est alors qu’il franchit la barrière, en détruisant et effaçant ce monde dans lequel j’étais. Rien de plus qu’un rêve n’est-ce pas ? Tout cela s’est arrêter ? Mes cauchemars ne reviendront pas ? Je l’espère, je vais arrêter de me prendre la tête sur ce genre de chose, Papyrus va s’inquiéter de ma santé dans le meilleur des cas. Dans le pire, il tentera de réparer ce qui a été brisé. Mais qui est véritablement brisé ? Dans ce rêve, ou plutôt cauchemar, c’était comme si tout recommençais, encore et encore, encore, encore… et encore. Pourtant, ce n’était qu’un rêve, mais par prudence, je suis partie vérifier quelque chose. Il faut que j’en sois certain.
Alphys ajustait deux trois détails à son robot, rien d’inhabituel, les caméras ne montrent aucun humain, rien d’inhabituel ici non plus. Je devais surement trop m’en faire, ce n’était qu’un horrible cauchemar. Dans ce cas, je peux de nouveau sourire et m’amuser, pourquoi ai-je envie de ketchup tout à coup ? M’arrêtant chez Grillby pour en récupérer une bouteille, je me rendais à mon poste, au niveau des ruines. Ici, je serais tranquille, même si j’ai une tonne de travail, vous comprenez ce que je veux dire n’est-ce pas ? Je m’assoupis, dormant paisiblement assis sur une chaise.
Un nouveau rêve, cette fois-ci c’était différent. Cela remonte à combien de temps ? Je ne m’en souviens plus, je ne suis même pas sûr de savoir ce que c’était. Si ce n’est que cette personne possède un niveau de violence autant voir plus grand que celui du garçon de mon rêve précédent. Ah, mon crâne me fait mal, comme si quelque chose venait le frapper violement. Des images, brèves, mais suffisantes, de quoi vous glacer jusqu’au os. Un portail, plus noir que le noir lui-même, les ténèbres infinies, ni lumière, ni ombre, un simple noir. Une femme ? Non, un homme. Il se tient devant le portail, il va pour le traverser. Qui est-il ? Il me ressemble, non pas physiquement, je n’arrive pas à discerner son visage, c’est comme un vide à la place. Son âme, elle est semblable à la mienne, c’est étrange, celle de Papyrus semble lui ressembler aussi. Une main, la mienne ? Elle vient le pousser, puis le trou se referme derrière lui, qui tombe à l’intérieur et disparaît à jamais. Un sentiment de satisfaction indéterminable. Mon corps souffre, cela vient de ce dispositif à l’intérieur de moi, à quoi sert-il déjà ? Ah, oui c’est vrai, Gaster Blaster et tout cela.
Gaster ? Quel est ce nom ? C’est alors que tout me paraît claire, une illumination. Je me souviens de tout à présent. Enfin, presque, ce n’est peut être qu’un rêve, en est-ce un ? Je doute que se soit le cas. Docteur W.D. Gaster, scientifique royale, un homme au talent immense dont le génie et doublé d’une personnalité dérangé. Le scientifique fou entre autre. Je me souviens de son visage à présent, ses deux fissures sur son crâne, ses travaux sur la barrière, le portail, le vide sans aucun photon. Ce vide, il s’y trouve toujours n’est-ce pas ? Je veux dire, il n’a aucun moyen d’en revenir ou même d’avoir survécu depuis autant d’année. Malheureusement rien n’est sûr, mais je choisis de croire qu’il ne reviendra jamais d’entre les morts. Enfin, si on compte le fait qu’il est déjà mot, c’est un squelette après tout. Arrêtons ici avec les blagues, ce rêve était plus que sérieux, pourquoi l’ai-je fais maintenant ? Je vais marcher, cela me fera le plus grand bien, en espérant que la boucle ne recommence pas.
Des expériences subies au détriment de ma santé, de ma vie. Papyrus a-t-il lui aussi subit un tel supplice ? J’avais beau prier qui que se soit, je savais pertinemment que le passé est déjà écrit et que l’avenir… Est incertain. Tout change, c’est étrange, à cause de ces rêves, je ne produis plus les actions que je devrais faire. J’en suis conscient, même parfaitement. Le fait d’avoir fait ses rêves me poussent à vérifier qu’ils ne sont que songe, un monde onirique, pas notre monde réel. Pourquoi tout est aussi compliqué ? Je retourne chez Grillby, peut être vais-je pouvoir enfin, me reposer.
Une blague, je poussais la porte pour entendre la terminaison d’une blague accompagné de rires. J’entre, caché sous ma capuche, pourquoi est-ce que je fais cela ? C’est ici chez moi non ? L’endroit où tout le monde connait mon nom. Je dois surement ne pas aller bien, mes réactions se trouvent presque mécanique. Oublions ces problèmes et profitons de l’ambiance déjà présente pour faire la rencontre de… Ce squelette ? Un autre squelette ? Non, ce n’est rien. Pendant un moment mon esprit cru voir le docteur Gaster, je deviens fou, il faut que je pense à autre chose.
« Excellente, la blague de tout à l'heure. on peut dire que tu as su briser la glace. ça ne méritait peut-être pas un os-car mais au moins tu as fait rire les habitués. tu vas sûrement me trouver étrange, mais j'aime bien les personnes dans ton genre. alors laisse-moi t'offrir ce breuvage. »Héhé, cela va déjà mieux, cette petite rencontre me fait chaud au cœur, deux comiques sur une scène bien ridicule mais chaleureuse. J’aime ma vie calme et tranquille, pourquoi vouloir plus après tout ? Je pourrais rêver de mieux, mais mes rêves ne sont actuellement pas ce que j’ai envie de voir devenir réalité. Je rentre, je serais surement mieux chez moi, demain sera surement un jour meilleur, j’en suis certain. Papyrus n’est pas ici ? Il doit très certainement être partie voir Undyne, j’ai entendu il n’y a pas longtemps, une musique qu’ils ont enregistrés ensemble avec Alphys en actrice principale. Je dois dire que c’était une bonne blague, j’en ris encore. Bon, allez, il est temps d’aller dormir un peu, et pour de vrai cette fois.
La boucle recommence. Il faut que je me trouve de l’aide et vite. Mais qui devrait être capable d’endurer ce que j’ai enduré ? Tous ses rêves n’étaient pas que des mensonges, ils étaient la vérité, je ne voulais simplement pas l’admettre. Cela ne signifie qu’une chose, que les rêves que j’ai subis à cause de cette fleur sont réels aussi. Je vais devoir faire allier avec cette chose car nous avons un ennemi en commun, dur, un squelette et une fleur. On dirait vraiment que je m’embarque dans une mauvaise blague.
(La suite à venir, très prochainement.)