Siel. Douce Siel. Et puis aigre Siel. Tu n'aimes pas comment est le monde Siel, tu n'es pas une personne heureuse. Pas malheureuse non plus mais pas heureuse. Les cheveux blanc qui t'ornes la tête prouve ta neutralité parfaite, tout comme le visage impassible que tu t'octroies le droit de porter. Comme tes robes froufrou presque enfantine pour ton âge, tu es originale. Tu n'es pas comme les autres et tu ne voudras jamais être comme les autres.  En fait, il serait juste de dire que tu as peur de devenir comme ces pantins qui se ressemble et s'assemble,  se comparant facilement dans ton esprit aux poupées russes que ta tante Barbara appréciait collectionner. Quand on te regarde, la première chose qu'on se demande c'est qu'est-ce que tu penses, qu'est-ce que tu ressens, est-ce que tu ressens ? Les profonds yeux rouge, de ton albinisme héréditaire et aspect sans défaits de ton âme, cherchent toujours les yeux des autres, comme draineur de personnalité propre ou d'émotions particulières. En fait, intérieurement, tu ressens. Seulement intérieurement. Tu n'aimes pas te dévoiler aux autres parce qu'en plus d'avoir peur d'être comme les autres, tu as peur des autres. Tu ne peux plus faire confiance aux autres. Tu as fait confiance à tes parents, ils t'ont déçu. Tu as fait confiance à tes amis, ils ont échoué. Tu as fait confiance à tes professeur, ils se sont désistés. Et puis tu as commencer à être seule et tu t'es complu dans ton royaume froid. Un tête à tête avec tes frénétiques pensées, c'est ce que tu affrontes aux premières lueurs du jour.  

Don't you ever give up, you weirdo?
No.

Non, effectivement, tu n'abandonnes jamais. C'est la seule chose qu'on peut voir distinctement chez toi. C'est comme si tu n'étais pas capable d'abandonner, de t’apitoyer sur toi même, de pleurer pour de l'aide. Ta phobie sociale ?

I'll surpass her.

Tes manies étranges de te perdre dans ton cerveau, dans ton esprit, de te fermer au monde ?

Yeah, you'll surpass them, surely. Above it all, you're filled with determination.

A long time ago…

Tu es née un joli mois de décembre, là où les décorations festives de Noël polluent la le ciel de lumière. Ta mère et ton père était très heureux de savoir qu'ils allaient avoir un enfant… jusqu'au jour où tu as ouvert les yeux. Ils étaient très croyant tes parents, Siel, et un enfant aux yeux rouge et aux cheveux blanc ça ne leur fait penser qu'à une seule chose : l'enfer. Alors franchement Siel, tu t'en fiches complètement du jour de ton anniversaire. De toute manière, tu ne le fête jamais. Il n'est là, lui aussi, que pour décorer. Tes parents ne fêteraient jamais le jour d'un « enfant-diable », ils seraient plus enclin à chanter des louanges au Seigneur pour la naissance de ton petit frère. Cheveux brun, yeux clairs. Toi, tu es plutôt l'enfant délaissé, qui a développer des complexes. Tu étais constamment seule, à la maison, alors à l'école ça a été pareille. Les enfants avaient trop peur d'une enfant au physique et au comportement bizarre. Parce que oui, tu as toujours été étrange. Froide, qui ne parle pas, ne chouine pas, ne grinche pas, n'a pas faim, ne rechigne pas a dormir, passe son temps à lire et cetera…
On te pensait autiste et tu l'es peut-être. Mais en fait tu étais très mal à l'aise. Un enfant qui naît sans amour et sous la peur de parents extrémistes qui ne jurent que par un seigneur ne peut que développer des tares. Même quand les professeurs se risquaient à regarder tes pupilles, elles s’inquiétaient. Pas de ton physique, parce qu'il est scientifiquement prouvé que l'albinisme n'est pas un maléfice, mais plutôt par ta personnalité.

Un jour, tes parents vous ont emmener en balade, ton frère et toi. Tu étais restée stoïque tandis que lui éclatait de joie. Ta mère te lançait des sourire forcés et ton père des regards nerveux. Tu n'y faisais pas attention, c'était une habitude. Tu avais pris avec toi un petit livre ainsi que ta « sacoche de sécurité » et en randonnée, vous êtes partis près d'une célèbre montagne qui est devenu depuis bien longtemps la principale source d'histoire qu'on racontait pour faire peur aux enfants. Tu n'avais rien vu venir. Ni la distance que tes parents avaient mis entre toi et eux, ni la voiture garée un peu trop près pour une longue promenade, ni la lugubre demande de tes parents d'aller chercher des golden flowers dans un champ non loin.
Et quand tu t'es retourner, tu n'as pas non plus vu grand monde.

… I was left at MT. Ebott and...

Tu n'étais et n'es qu'une enfant, alors oui bien sûr, tu as eu peur. Tu ne pensais pas que tes parents allaient aller aussi loin. Oui, tu étais rejetée, mais tu pensais juste que tu allais avoir une enfance malheureuse, comme tous les enfants abusés.
Tu as crier, pleurer pour de l'aide * « Momy! Daddy! Help! » but nobody came...* et c'était sans doute la seule fois où on te voyait munie d'une expression effrayée en dehors des quatre petits murs de ta chambre. Pourtant, après avoir longuement séché tes larmes, tu n'as pas abandonner. Tu as continuer à marcher. Tu étais déterminée à retrouver ton chemin et peut-être que quelque part, autre part que l'endroit que tu nommais maison, quelqu'un voulait de toi. Tu as marché, marché, marché, jusqu'à te trouver devant un immense cratère. Tu étais une enfant et bon dieu Siel, que tu étais curieuse, alors tu as pencher la tête et un écureuil, accrochée aux lianes, t'avais surprise. Ce qui devait arriva.  

… I tripped and landed in the UNDERGROUND.